e la nave va, une île à la dérive...

Publié le par Wild M.

Une île à la dérive. Rien ne fonctionne normalement sur cette île où le paraître a sonné depuis longtemps le glas de l'être. La notion fondamentale de solidarité qui était un des piliers de la société corse a volé en éclat. Les cellules familiales elles-mêmes ont éclaté Le culte du "veau d'or" a pris le pas sur les valeurs de fraternité et de partage que ce peuple cultivait depuis des millénaires. Un société autarcique, fermée dans ses certitudes, celles de posséder et d'être un des tenants du pouvoir. Un pouvoir bien évidement dérisoire.. Il ne reste rien : dysfonctionnements du système de santé. Le "Laisser-aller" s'est instauré en mode de vie, et aucun élu ne veut y remédier de peur de se faire congégier à la prochaine élection. Code du travail bafoué. Prévarications et prébandes de toutes sortes. Pollution : il y a 15 ans l'île a été touchée par le nuage de Tchenobyl, il y a eu un blackout total de la part des pouvoirs publics. Une centrale au fuel "le Vazzio" pollue Ajaccio depuis 20 ans, dégageant des vapeurs toxiques sur toute la ville. La moitié ou plus des commerces corses sont rackettés etc...etc.. Et comme chantait l'autre : "o Corse île d'amour, pays ou j'ai vu le jour"....Tu parles. Circulez il n'y a rien à voir. Ou plutôt si, c'est beau mais pour combien de temps encore vues les monstruosités des programmes immobiliers les pieds dans l'eau ?

Bien sûr il y a des causes à ce désastre, force est de croire et d'accetper de voir que les fautifs ne sont pas toujours là où l'on croit...

Heureusement que cette île est belle,  si de surcroît elle était moche....Tout pourrait sembler noir, Corsica Nera, et pourtant, il y a une jeunesse porteuse d'espoir, je ne parle pas de celle dont l'unique préoccupation est Hugo Boss ou Sonia Rikiyel (pour celle-ci no future...) mais de cette qui analyse avec lucidité la société de cette île, cette qui pratique la langue Corse de façon naturelle, celle qui connaît la musique dans les deux sens du terme et cherche dans les ruines du passé les fleurs de l'avenir. Il y a des gens magnifiques sur cette île.

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Publié dans Corsica per sempre !

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R
Difficile de nier le commentaire précédent. Sauf que personnellement je n'ai absolument rien contre l'underground. Ici ce n'est pas de l'underground, le terme s'inscrit justement dans un contre-système. Dans l'île c'est un système totalement pervers. Lasciate ogni speranza voi ch'entrate.
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P
La Corse "île de beauté" ? C’est une caricature centenaire véhiculée par de célèbres voyageurs en mal de sensations fortes de passage sur cette terre . La Corse Underground vous connaissez ? La Corse a sa face cachée sous le tapis de la "Ménagère" CTC. La Corse et ses décharges sauvages dont certaines en pleines forêts ou sur des site protégés, ses légions de Rmistes, de chômeurs, de SDF et de laissés pour compte, la Corse à ses quartiers ghettos où pullulent les rats, ses dealers de drogues, la prostitution, ses pointeurs et pédophiles (va-t-on oublier par exemple les frères Richard condamnés à 28 ans de prison en 20034 ?), sa fraude électoral, les magouilles politico affairistes de toutes sortes (va-t-on oublier les détournements de fond des Rmistes par J.R., un "arbre" qui cache la "forêt" ?), la Corse c'est aussi al dérive mafieuse de la classe clanique et de certains "nationalistes", la Corse hautement polluée par des centrales au fioul, la Corse sous-développée économiquement, socialement, médicalement et culturellement, il exiet bien une Corse oui, mais une Corse dirigée à l’africaine, une petite République bananière bien loiçn de celle de Pasquale Paoli de 1755 à 1769, dirigée depuis cette date par des clans mafieux avec la bénédiction d'un l’état français qui préfère acheter la paix civile en fermant les yeux sur les dérives des "élus" corses que de prendre le risque de faire le "ménage" et de donner ainsi raison à ceux qui depuis des décennies dénoncent cet état de fait. Ne dites plus "Corse, île de beauté", mais "Corse, underground".
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