La métamorphose des cloportes
"les gens c'est comme les chiens, avec un os, çà grogne !" . Chaque jour je constate combien cette phrase de Férré est réaliste, évidente. Il n'est en effet pas surprenant de constater combien sur les lieux de travail quels qu'ils soient tout à chacun défend son territoire, ses prérogatives, son statut ou ce qu'il croit être tel. Tout celà pour arriver au grand nulle part ou au grand nul tout court. Curieux, cette jungle de papier où chacun veut être ou Tarzan ou Jane, de peur de perdre son allure, sa supposée stature. Kafka pas mort, il bande encore ....Tout celà pourrait être risible c'est tout simplement pathétique. Mais pauvre de nous l'histoire ne retiendra pas nos noms...Et quand bien même qu'en aura t'on à foutre de l'Histoire lorsque nous aurons appris le dialogue de la poussière. Toute générations confondues on voit des affrontements sur les lieux de travail, des tours de passe-passe, sans compter les maître et maîtresses es-fellation, le truc bien enfoncé dans la gorge ou dans le cul au cas où celà pourrait faire avancer le schmilblick du statut. La bouche ventouse bien collée au cul du supérieur pour prende l'ascenseur social. Respirez bien fort, çà pue les mecs ! De l'air !!!! Il est des no-souls lands qui sentent la naphtaline pourtant ce ne sont pas les cafards qui manquent dans l'entreprise ou pire encore dans l'administration. C'est pire qu'une rue d'Amsterdam à deux heures du mat, on entend les glougloutements de toutes parts y compris et de la part de ceux qui s'en défendent. Alors tu le sors ton fly-tox ? Eau et gaz nauséux à tous les étages. Alors il y a les syndicats. ouf !!! C'est pratique pour certains les syndicats, une sorte de carte de sécurité multi-risque que l'on brandit pour ne pas avoir d'emmerdements, sans conviction, le syndicat c'est la capote du condamné administratif ou du travailleur d'entreprise, au cas où celà pourrait servir à gravir l'échelle supposée sociale ...Si çà marche on ne lui doit rien, si on se plante c'est la faute du syndicat ! Putain les mecs des jours de 36 doivent se retourner dans leur tombe rouge. A vous filer envie de partir vers les oiseaux dans quelque jungle amazonienne la vraie celle là. Loin de toute cette tristesse qui se lève le matin pour aller pointer et se faire pointer. Je préfère la reptation des reptiles, ils sont nés pour çà...Un serpent c'est tout un programme sinueux, un serpent c'est la préfiguration du Dragon, le commencement et la fin : l'ourobouros. Un vrai serpent c'est fabuleux, un serpent sur le lieu de travail...c'est autre chose, quelque chose de visqueux, d'inexistant, çà ne mue pas çà Monsieur, çà suinte, çà sent le foutre mal sèché, la vaseline tarie...A gerber !!!!
Comment çà je suis en crise ? Non je rigole...Je me marre !!!!